Le tribunal de Bouna a prononcé, le mercredi 29 janvier 2025, une condamnation à la réclusion à perpétuité à l'encontre de cinq individus de nationalité étrangère : T. Ibrahim, D. Amadou, B. Abass, D. Moumouni et B. Amadou.
Ces criminels, tous bouviers de profession, étaient impliqués dans plusieurs attaques armées sur les routes et pistes villageoises du département de Téhini, situé dans la région du Bounkani, au nord-est de la Côte d’Ivoire.
Des attaques meurtrières semant la terreur
Sous la direction de B. Amadou, le gang utilisait des armes lourdes, notamment des kalachnikovs et des fusils à canon scié, pour mener ses agressions. Leurs exactions ont causé plusieurs pertes humaines et semé la panique parmi les habitants et les voyageurs de la région.
La dernière attaque attribuée à ce groupe criminel s’est produite le 28 novembre 2024 aux alentours de 20h sur l’axe Téhini-Gogo. Lors de cette agression, plusieurs motocyclistes ont été dépouillés et une personne a été froidement assassinée. Toutefois, l’un des otages a réussi à s’échapper et à donner l’alerte à la brigade de gendarmerie de Téhini.
Une intervention décisive des forces de sécurité
Alertée, la gendarmerie s’est immédiatement rendue sur place. Elle a été accueillie par des tirs nourris avant que les assaillants ne prennent la fuite. Au cours de leur cavale, T. Issouf, un des membres du gang âgé de 19 ans, a été capturé. Sous interrogatoire, il a révélé les cachettes de ses complices, permettant ainsi leur arrestation. Toutefois, le chef du groupe, B. Amadou, était toujours en fuite.
Après plusieurs jours d’enquête, les forces de l’ordre, sous la supervision du parquet de Bouna, ont localisé et interpellé B. Amadou le 24 janvier 2025, dans le quartier Tobroura à Doropo.
Une condamnation exemplaire saluée par la population
Lors de leur procès, qui a attiré une foule nombreuse, les cinq criminels ont été condamnés à la réclusion à perpétuité. Cette peine, qui les maintiendra en prison jusqu’à leur mort, a été perçue comme un signal fort contre l’insécurité qui gangrène le Bounkani.
Les habitants ont exprimé leur satisfaction face à l’efficacité des forces de l’ordre et du parquet de Bouna, soulignant l’importance de telles mesures pour rétablir la sécurité dans cette région frontalière du Ghana et du Burkina Faso.
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